L’aventure continue dans cette bourgade de plus de 50 000 âmes jalouses de leurs traditions ancestrales où tout est à améliorer et/ou à refaire pour accueillir des conteurs du monde, les plus célèbres qui puissent exister et d’autres moins connus et ceux à la recherche de la promotion des arts de l’oralité. Oui, Gatan-Gatan se positionne et poursuit ses objectifs malgré les difficultés inhérentes à toutes les manifestations africaines sur l’échiquier des manifestations du conte et des arts de l’oralité sur le continent. Dogondoutchi est désormais l’une des capitales du conte sur le continent africain.
C’est certain. Les conteurs peuvent conter aux pieds des hautes collines uniques au monde et dont chacun est un temple mythique. Il s’agit encore pour l’équipe de l’organisation de mener une campagne de sensibilisation à la population de l’Aréwa pour que cette dernière prenne charge avec une implication plus remarquable sur le Festival. Favoriser la circulation des artistes, des œuvres, leur découverte, leur promotion, leur recherche est notre combat quotidien et espérons le poursuivre de façons plus dynamiques avec l’appui en tout genre de nos différents partenaires. La cinquième édition est pour bientôt en décembre 2007 (du 03 au 08) sous la merveilleuse période de l’harmattan et autour du feu comme en Afrique d’antan, celle de nos grands-parents, période d’éclosion de la parole après trois mois de dur labeur dans les champs de mil.
L’univers du rêve s’élargie.
La cinquième édition de Gatan-Gatan innove en incluant des manifestations prélude au Festival lui-même. Dès le mois d’avril, des nouvelles manifestations, actions, activités seront entreprises par la coordination générale du Festival mise en place par le Collectif des artistes JAWABI. Du concours interscolaire au carnaval des enfants en passant par le Laboratoire conte Gatan-Gatan, l’édition 2007 élargie la programmation du Festival avec, entre autre le cinéma numérique ambulant, les concours de cuisine et tresses traditionnelles, il s’annonce comme le plus grand événement médiatique des arts de la parole au Niger et sur le continent Africain. Mais au-delà des rêves, Gatan-Gatan s’inscrit dans une philosophie simple : Nous sommes convaincus qu’un pays comme le Niger, classé parmi les derniers pays en matière de développement humain, sans ressources ne peut trouver son salut que par le génie créateur de sa population. Au moins cela est possible parce que la matière existe déjà. Le Niger est une immense réserve du patrimoine immatériel et matériel. Les gisements sont presque à l’état nature, il faut simplement un peu d’efforts, une volonté de fer pour les transformer en une richesse inépuisable. Comment y parvenir ? Faire prendre conscience à chacun de ses propres valeurs. Le combat pour la sauvegarde, l’enrichissement, la valorisation et la perpétuation du patrimoine immatériel et matériel restera à jamais notre credo. Notre devoir nous impose de « transmettre la braise héritée des anciens et non la cendre ».
L’univers du rêve s’élargie.
La cinquième édition de Gatan-Gatan innove en incluant des manifestations prélude au Festival lui-même. Dès le mois d’avril, des nouvelles manifestations, actions, activités seront entreprises par la coordination générale du Festival mise en place par le Collectif des artistes JAWABI. Du concours interscolaire au carnaval des enfants en passant par le Laboratoire conte Gatan-Gatan, l’édition 2007 élargie la programmation du Festival avec, entre autre le cinéma numérique ambulant, les concours de cuisine et tresses traditionnelles, il s’annonce comme le plus grand événement médiatique des arts de la parole au Niger et sur le continent Africain. Mais au-delà des rêves, Gatan-Gatan s’inscrit dans une philosophie simple : Nous sommes convaincus qu’un pays comme le Niger, classé parmi les derniers pays en matière de développement humain, sans ressources ne peut trouver son salut que par le génie créateur de sa population. Au moins cela est possible parce que la matière existe déjà. Le Niger est une immense réserve du patrimoine immatériel et matériel. Les gisements sont presque à l’état nature, il faut simplement un peu d’efforts, une volonté de fer pour les transformer en une richesse inépuisable. Comment y parvenir ? Faire prendre conscience à chacun de ses propres valeurs. Le combat pour la sauvegarde, l’enrichissement, la valorisation et la perpétuation du patrimoine immatériel et matériel restera à jamais notre credo. Notre devoir nous impose de « transmettre la braise héritée des anciens et non la cendre ».
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